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Une longère attenante à une habitation restée dans son état originel: terre battue, plancher en chêne fragilisé, grandes cheminées, appentis en tôle.
La jeune famille qui a acquis la totalité de la propriété souhaite réhabiliter la partie longère pour la transformer en habitation, la partie maison actuelle devenant plutôt une dépendance.
La transformation est lourde bien que l’objectif partagé soit celui d’un respect du patrimoine local, de la typologie existante, et des matériaux mis en oeuvre.
Au maximum, des matériaux naturels sont choisis pour l’isolation, prévue perspirante pour ne pas perturber l’hygrométrie des murs de moellons, et performante afin de minimiser des besoins de chauffage. Le projet prévoit aussi de conserver l’appentis existant pour le transformer en jardin d’hiver et faire des murs de pierres séparatifs des masses d’inertie.
Le volume est réadapté, aux besoins contemporains: grand espace de séjour au rez-de-chaussée, espace cuisine avec connexion sur l’appentis largement vitré. A l’étage, 3 chambres et un coin bureau prennent place. Des ouvertures sont créées sur la façade arrière, amenant de la lumière necessaire dans ce corps de batiment.
De nombreux échanges avec les maitres d’ouvrage ont permis d’affiner petit à petit les choix techniques, adaptés à leurs usages et la particularité de la construction existante.